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Le racisme au XXe siècle: l'exemple de l'apartheid

6 mars 2013

Bibliographie

Bibliographie

 

Documents imprimés :

Brink, André / Fouques-Duparc, Robert. Une Saison blanche et sèche. Librairie Générale Française, 1982. 381 p.

•C. Cadoux, N. Sztokman, E. Van Heerden, G. Olivier. In Encyclopaedia Universalis, volume 1, p. 519-541.

•Dubresson, Alain / Marchal, Jean-Yves. Les Afriques au sud du Sahara. Belin, 1994.. 480 p.

•Fauvelle-Aymar, François-Xavier / Paravicini Bagliani, Agostino. Noirs et Blancs. L'Histoire 306 [Périodique]. 01-02-2006. p.33-57.

•Gervais-Lambony, Philippe. Documentation photographique 8088 [ périodique ]. 08-2012. p.18-63.

•Gervais-Lambony, Philippe. Johannesburg : l'or et les ghettos. Les Grands dossiers des sciences humaines 017 [Périodique]. 01-12-2009. p.42-43.

•Gylden, Axel. Afrique du Sud : retour à Soweto. L'Express 3015 [Périodique]. 16-04-2009. p.66-71.

•Rey, Alain. Le Petit Robert des noms propres. Le Robert, 2009.

•Rey, Alain. Le Petit Robert. Le Robert, 2009.

 

 

Documents électroniques :

 

- Bain Olivier. Afrique Histoire, économie, politique : l'apartheid [ en ligne ]. Jean-Marc Liotier, [ consulté le 15 novembre 2012 ]. Disponible sur : http://afriquepluriel.ruwenzori.net/afriquesud-2.htm

- Demay Riwan. Afrique du Sud - Actu & Vidéo - fiche pays [ en ligne ]. lerugbynistere.fr, 28/08/2011, mis à jour le 28 aout 2011, [ consulté le 5 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.lerugbynistere.fr/equipes-nationales/afrique-du-sud-springboks.php

- Derens Jacqueline. La fin de l'apartheid : dix ans après [ en ligne ]. [ consulté le 17 janvier 2013 ]. Disponible sur : http://www.recherches-internationales.fr/RI78/RI78-Jacqueline-Derens.pdf


- Faure Jean-Francois. Extraction de l’or d’Afrique du Sud – Voyage au centre de la terre [ en ligne ]. Jean-François Faure [ consulté le 19 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.loretlargent.info/dossiers/or-afrique-du-sud/

- Leclerc Jacques. Afrique du Sud : Données historiques et apartheid [ en ligne ]. Leclerc Jacques, 2012, mis à jour le 17 avril 2012 [ consulté le 17 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/afriquesud-2Hst.htm


- Mas Monique. Nelson Mandela : un homme une voie [ en ligne ]. RFI, publié le 10/02/2005, mis à jour le 10/02/2005 [ consulté le 24 janvier 2013 ]. Disponible sur : http://www.rfi.fr/actufr/articles/062/article_33901.asp


- Afrique du Sud : activités économiques [ en ligne ]. Larousse, [ consulté le 02 février 2013 ].Disponible sur : http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/activit%C3%A9s_%C3%A9conomiques_de_lAfrique_du_Sud/186973


- Afrique du Sud : fiche-pays [ en ligne ], Le Groupe Banque mondiale, 2009, mis à jour en mars 2009 [ consulté le 10 janvier 2013 ] . Disponible sur : http://www.banquemondiale.org/


- AFRIQUE DU SUD : La nation arc-en-ciel, un rêve avorté [ en ligne ].
Courrier international, 2012, [ consulté le 4 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/06/la-nation-arc-en-ciel-un-reve-avorte


- Afrique du Sud : la réconciliation à quel prix ? par Kora Andrieu [ en ligne ]. Le Monde.fr, 11/01/2010, [ consulté le 13 décembre 2012 ]. Disponible sur : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/01/11/afrique-du-sud-la-reconciliation-a-quel-prix-par-kora-andrieu_1289994_3232.html


- Afrique du Sud : les mineurs de Marikana inculpés du meurtre de leurs camarades [ en ligne ]. Le Monde.fr avec AFP, 30/08/2012, mis à jour le 01 septembre 2012, [ consutlé le 24 février 2012 ]. Disponible sur : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/08/30/afrique-du-sud-les-mineurs-de-marikana-inculpes-du-meurtre-de-leurs-camarades_1753684_3212.html


- Afrique du Sud : statistiques, [ en ligne ]. UNICEF, [ consulté le 14 décembre 2012 ]. Disponible sur : http://www.unicef.org/french/infobycountry/southafrica_statistics.html


- Afrique du Sud, une «nation arc-en-ciel» : mythe ou réalité? [ en ligne ]. RFI, 18/10/2012, [ consulté le 15 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.rfi.fr/emission/20121118-1-afrique-sud-une-nation-arc-ciel-mythe-realite


- Articles de boycott de l'Afrique du Sud pendant l'Apartheid [ en ligne ]. Wikipédia, 2008, mis à jour le 10 mai 2012 [ consulté le 18 décembre 2012 ]. Disponible sur : http://en.wikipedia.org/wiki/Sporting_boycott_of_South_Africa


- Aux frontières du sport : enjeux de la Coupe du Monde 2011 en Nouvelle-Zélande [ en ligne ]. Sud Rugby, [ consulté le 4 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.sudrugby.com/2011/05/aux-frontieres-du-sport-enjeux-de-la-coupe-du-monde-2011-en-nouvelle-zelande/#more-6023


- Boycott universitaire d'Afrique du Sud [ en ligne ]. Wikipédia, 2006, mis à jour le 19 octobre 2012 [ consulté le 17 janvier 2013 ]. Disponible sur : http://en.wikipedia.org/wiki/Academic_boycott_of_South_Africa


- Constructive engagement [ en ligne ]. Wikipedia, 2009, mis à jour le 17 décembre 2012 [ consulté le 17 janvier 2013 ]. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Constructive_engagement


- Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV [ en ligne ]. Wikipédia, 2007, mis à jour le 22 février 2013, [ consulté le 24 février 2013 ]. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quipe_d%27Afrique_du_Sud_de_rugby_%C3%A0_XV#Coupe_du_monde


- Embargo [ en ligne ]. Wikipedia, 2005, mis à jour le 3 août 2012 [ consulté le 18 décembre 2012 ]. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Embargo#Embargo_.C3.A9conomique_.C3.A0_des_fins_politiques


- Grève des mineurs à Marikana [ en ligne ]. Wikipédia, 2008, mis à jour le 1 mars 2013 [ consulté le 24 janvier 2013 ]. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Apartheid#Une_Afrique_du_Sud_r.C3.A9concili.C3.A9e_.3F


- L' apartheid, ses effets sur l'éducation, la science, la culture et l'information [ en ligne ]. Unesco, 1968, mis à jour en 1972 [ consulté le 10 février 2013 ]. Disponible sur : http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001327/132759fo.pdf


- Le groupe BRIC va devenir BRICS avec l'arrivée de l'Afrique du Sud [ en ligne ]. RFI, 25/12/2010, mis à jour le 25 décembre 2010, [ consulté le 17 janvier 2013 ].Disponible sur : http://www.rfi.fr/afrique/20101224-le-groupe-bric-va-devenir-brics-arrivee-afrique-sud

- L'émergence des BRICS : focus sur l'Afrique du Sud et le Brésil [ en ligne ]. La Documentation française, mis à jour le 31 aout 2012, [ consulté le 18 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000534-l-emergence-des-brics-focus-sur-l-afrique-du-sud-et-le-bresil/introduction


- L'histoire économique de l'Afrique du Sud [ en ligne ]. Wikipédia, 2007, mis à jour le 3 octobre 2012 [ consulté le 18 décembre 2012 ]. Disponible sur : http://en.wikipedia.org/wiki/Economic_history_of_South_Africa#Apartheid


- MONDIAL 2010 : Mandela présent, tout un symbole [ en ligne ]. Courrier international, 2010, [ consulté le 4 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.courrierinternational.com/breve/2010/07/12/mandela-present-tout-un-symbole


- Nelson Mandela, symbole de la paix et du pardon, fête ses 92 ans [ en ligne ]. Le Point.fr 18/07/2010, mis à jour le 18 juillet 2010, [ consulté le 4 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.lepoint.fr/monde/nelson-mandela-symbole-de-la-paix-et-du-pardon-fete-ses-92-ans-18-07-2010-1215975_24.php


- Once d'or [ en ligne ]. [ consulté le 15 février 2013 ]. Disponible sur : http://france-inflation.com/cours_de_l_or_historique_et_actuel.php


- South Africa : Country Profile: Human Development Indicators [ en ligne ]. UNDP, 2011, [ consulté le 27 novembre 2012 ]. Disponible sur : http://hdrstats.undp.org/en/countries/profiles/ZAF.html

 

Documents électronique pour les photographies :

 


- Dignat Alban. Fondation de la ville du Cap [ en ligne ]. Herodote.net, [ consulté le 14 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.herodote.net/6_avril_1652-evenement-16520406.php

- Leclerc Jacques. Afrique du Sud : Données historiques et apartheid [ en ligne ]. Leclerc Jacques, 2012, mis à jour le 17 avril 2012 [ consulté le 17 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/afriquesud-2Hst.htm

- Biographie de François PIENAAR [ en ligne ]. African success, mis à jour le 18 aout 2011 [ consulté le 3 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.africansuccess.org/visuFiche.php?id=850&lang=fr

- International Afrique : Mandela, destin héroïque [ en ligne ]. Publié le 11 février 2010 [ consulté le 3 février 2013 ]. Disponible sur : http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Images/Mandela-destin-heroique/Nelson-Mandela-election-presidentielle-1994-171779

- “Just a little atrocity…” [ en ligne ]. WordPress [ consulté le 15 novembre 2012 ]. Disponible sur : http://pattricejones.info/blog/archives/38

- Disponible sur : http://blaisap.typepad.fr/bninr/essai/

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6 mars 2013

Lexique

 Nelson Mandela

 

 

 

nelson-mandela

Nelson Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 à Qunu au Transkei. C'est un homme politique sud africain. Il appartient à la ligné royale Xhosa du clan Mandhiba. Il est envoyé à l'école des pasteurs méthodistes avant d’entrer en 1938 à l'University College for Bantu de Fort Hare, qui était le seul établissement secondaire habilité à recevoir des élèves « non-Blancs ». Il entre au Congrès National Africain (ANC) en 1944 et en est le chef historique. Il est arrêté en 1962 et est condamné en 1964, lors du procès de Rivonia, à la détention à perpétuité. Il est transféré à la prison de Robben Island dans des conditions de vie très rudes. En 1990, Mandela est libéré par le président de la République Frederick De Klerc, avec qui il mène une politique de démocratisation de l'Afrique du Sud. Pour cela ils obtiennent le prix Nobel de la paix en 1993. A l'issue des premières élections multiraciales, en 1994, il est élu président de la République. En 1999, il décide de ne pas briguer un nouveau mandat.

 

 Le Congrès National Africain

 

 

 

ANC

L’ANC est une organisation politique multiraciale d’Afrique du Sud créée en 1992. Elle avait pour but de lutter contre l’apartheid. Elle fut interdit à partir de 1960 jusqu’en 1990. Elle fut le négociateur privilégié du gouvernement lors des négociations pour l’instauration de la démocratie en Afrique du Sud. Elle remporta les élections de 1994 et toutes les suivantes. Le premier ministre sud africain actuel est issu du parti car l’ANC possède la majorité des députés et des sénateurs du pays.

 

 

Frederick De Klerq

 

 

frederic deklerk

Frederick De Klerq est né le 18 mars 1936 à Johannesburg. Son parti politique est le parti national. Il fut le 7ème président de la République d'Afrique du Sud : d'août 1989 à mai 1994. Il mena des réformes qui mirent fin à la politique d'apartheid en 1991. Les négociations constitutionelles avec le Congrès national africain, en partenariat avec Nelson Mandela, aboutirent au premier gouvernement multiracial du pays. En 1993, il reçoit le prix Nobel de la paix. De 1994 à 1996, il est l'un des deux vices présidents de la République d'Afrique du Sud, sous la présidence de Nelson Mandela.

 

Les Townships

   

 

Les townships se référent aux zones urbaines ou au quartiers souvent pauvres et sous équipées qui ont été réservés aux non-blancs (principalement des Noirs, des Coloured mais aussi des travailleurs indiens qui y ont été déplacé souvent de force à cause des lois de l'apartheid.)

 

L'archevêque Desmond Tutu 

 

 

L’Archevêque Desmond Tutu est un religieux né en 1931 à Klerksdorp. En 1975, Tutu est le premier Sud-africain noir à être nommé doyen du diocèse de Johannesburg. Il ralie les églises membres du Conseil à l'opposition à l'apartheid, en menant une lutte courageuse, inlassable et pacifique en faveur de l’égalité. En 1995, après l’abolition de l’apartheid, le président Nelson Mandela désigne l’Archevêque Tutu (son titre depuis 1986) chef de la Commission de la vérité et de la réconciliation.

 

 tutu

 

 

 

 

 

6 mars 2013

Conclusion

Le régime de l’apartheid en Afrique du Sud est un cas à part dans l’histoire. Alors que la plupart des anciennes colonies obtiennent peu à peu leur indépendance après la seconde guerre mondiale, l’Afrique du Sud se marginalise à cause de la mise en place d’un régime ségrégationniste et totalitaire. De 1948 à 1990, le parti national a légalisé l’héritage raciste de plusieurs siècles de ségrégation : la population noire est opprimée et privée de droits fondamentaux alors que la minorité blanche jouit d’importants privilèges et, en apparence, d’une démocratie. Dès les années 60, l’ONU décrète plusieurs sanctions pour isoler l’Afrique du Sud sur le plan international. Ainsi des embargos économiques sont votés par les Nations Unies. En conséquence, les échanges commerciaux avec les autres pays du monde sont fortement diminués. De plus, une vaste campagne est aussi menée pour l’isolement culturel et sportif de l’Afrique du Sud. En effet, cette dernière n’a pas le droit de participer à plusieurs rencontres internationales comme les jeux olympiques ou des coupes du monde.

Aujourd’hui, depuis l’abolition du régime d’apartheid, de nombreuses actions ont aussi été entreprises pour que la population se réconcilie dans la paix et pour que le pays se développe économiquement. Pourtant on observe que les différences sociales entre Blancs et Noirs sont encore très importantes. Plus de vingt ans après la fin de l’apartheid, certaines blessures ne sont pas encore guéries.

6 mars 2013

Nelson Mandela est unanimement reconnu comme

Nelson Mandela est unanimement reconnu comme l’homme qui a accompagné la naissance d’une Afrique du Sud démocratique, et reste encore aujourd’hui un symbole de la lutte contre le racisme. Il explique lui-même qu’à la différence de Gandhi, il n’est pas non-violent par principe mais uniquement quand cela semble être la meilleure façon de lutter, mais qu’il est prêt à mourir pour ses idéaux. Ce sont sa volonté et ces années d’emprisonnement qui lui ont permis d’acquérir une autorité morale incontestée et cela à travers le monde. De nombreuses actions ont été mises en place à la fin de l’apartheid, lors de la transition démocratique,  pour réconcilier les différents groupes raciaux et ethniques. Son idéal étant de bâtir une nation arc-en-ciel.

 

 La commission de vérité et de réconciliation

 

 

assemblée

La commission de vérité et de réconciliation fut présidée par Mgr Desmond Tutu, archevêque de Johannesburg et prix Nobel de la paix en 1984. Entre 1995 et 1998, elle fut chargée de recueillir les témoignages des victimes et des responsables des crimes commis pendant l’apartheid, qu’ils soient au nom du gouvernement sud-africain ou au nom de mouvements pour la libération nationale (ANC). En échange de confessions publiques, sans rien omettre  des crimes commis, les auditionnés pouvaient obtenir une amnistie: parmi eux, Aboobaker Ismail, responsable de l’attentat de Church Street ou encore Adriaan Vlok, plusieurs fois ministre entre1984 et 1994. Ainsi 2000 personnes ont été entendues pendant cette période, et des auditions publiques furent conduites dans 80 communautés et ont été largement diffusées par les médias. De plus cette mesure interdisait toutes représailles juridiques automatiques contre les anciens dirigeants de l’apartheid. L’objectif de cette commission était de promouvoir l’unité publique et la réconciliation dans un esprit de paix afin de bâtir une société libérée de son passé. Certaines victimes ont exprimées leur colère sur le fait de voir leurs anciens bourreaux amnistiés mais ce principe  a permis d’éviter un bain de sang en Afrique du Sud.

 

 Mandela et les Springboks

 

 

nelson_mandela

Bien avant d’être un autre symbole de la réconciliation nationale, les Springboks, l’équipe de rugby sud africaine, étaient le symbole du nationalisme afrikaner. Cette équipe, en effet, fut boycottée internationalement, elle fut exclue des deux premières coupes du monde de rugby, qui se sont déroulées en 1987 et 1991, avant de faire son retour sur la scène internationale en 1992. En 1995, l’Afrique du Sud organise la coupe du monde. Bien que n'étant pas favoris les Springboks réussissent à la remporter. C’est alors Mandela, arborant les couleurs des Springboks et donc les couleurs du régime passé, qui remet le Trophée Webb Ellis au capitaine Francois Pienaar. L’image qui reste le plus souvent est celle d’un peuple tout entier fédérer autour de l’équipe sud africaine, la poigné de main entre les deux hommes pouvant être considéré comme la réconciliation d’un peuple tout entier.

 

 

L’Afrique du Sud une puissance émergeante

 

 

L’acronyme BRICS regroupe le nom de puissances émergeantes tel que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, qui sont les principaux acteurs de l’économie internationale. Depuis 2011, cette dernière fait parti des puissances émergentes.  En parallèle de sa démocratisation, l’Afrique du Sud ouvre aussi son économie à l’international, lui permettant de consolider sa place de première puissance africaine. Sa puissance reste encore faible face aux autres membres. En effet, son PIB ne représente qu’un quart du PIB indien et son taux de croissance avoisine les 3%. Ce qui est assez faible par rapport aux autres pays émergeants. Mais l’entrée dans les BRICS de l’Afrique du Sud permet aussi aux autres nations membres de consolider leur présence en Afrique et donc de mieux exploiter les ressources miniaires très abondantes en Afrique.

Après la libération de Mandela et l’instauration d’une démocratie, l’Afrique du Sud était devenue le symbole du pardon et d’une nation multiraciale mais bien que des lois aient été votées pour empêcher que les injustices passées ne se répètent, le comportement général n’a pas réellement changer, l’exemple de la grève des mineurs de Marikana en est la preuve. Alors qu’ils manifestaient pour une augmentation de salaire, la police tire dans la foule faisant plusieurs morts et de nombreux blessés. La justice, utilisant des lois datant de l’apartheid, inculpe 270 mineurs pour le meurtre de 34 de  leurs camarades. Derrière l’image de la nation arc-en-ciel se cache une vérité beaucoup plus violente. Le taux de criminalité en Afrique du Sud est l’un des plus élevé du monde. On estime que par an 25 000 crimes sont commis, s’ajoute à cela le trafic de drogue et la prostitution. De plus, le pays est en proie aux violences domestiques. Il détient le triste record du taux de femmes violées et de la violence faite aux enfants. S’ajoute à cela l’épidémie du SIDA qui touche 10,6% de la population, soit 5,4 millions de personnes, ce qui provoque la baisse de l’espérance de vie.

6 mars 2013

Les données humaines Dans la partie qui va suivre

Les données humaines

Dans la partie qui va suivre certains chiffres peuvent être truqués ou faux.

 

social

Le recensement général de la population eut lieu pour la première fois en 1904. Il englobait tous les groupes raciaux. La population était approximativement de 5,1 millions d'habitants. Le dernier recensement général eut lieu en 1980 et donnait environ 25 millions d'habitants. Des estimations en 2001 dénombraient 43,6 millions d'habitants, soit un accroissement global de 23,5 millions d'habitants entre 1980 et 2001. 

Le taux de natalité est moindre chez les Blancs : environ 28 pour mille, par rapport aux groupes sociaux (Mentis, Noirs,..) où le taux dépasse 30 pour mille. Le taux brut de natalité a pourtant diminué. En effet en 1970, il était de 38 pour mille alors qu'en 2010, il était de 21 pour mille.

Le taux brut de mortalité reste stable depuis 1970. En effet, en 1970, pour l'ensemble de la population, il était de 14 pour mille alors qu'en 2010 il était de 15 pour mille.

La pyramide des âges montre que la population blanche est la plus âgée : 39,7% d'hommes dans la tranche de 1 à 19 ans par rapport aux 50,5%  pour les Asiatiques, 54,6% pour les Bantous et 55,5% pour les Métis.

En 2011, l'IDH était de 0,619. Le PIB par habitant était de 0,1% entre 1970 et 1990. Il a augmenté légèrement entre 1990 et 2010 où il était de 1,3%.

 Pour finir, le RNB par habitant (dollars E.-U.)  2010 est de 6100.

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6 mars 2013

Certaines données nous manquent ou peuvent être

Certaines données nous manquent ou peuvent être considérées comme peu fiable car le régime sud africain sous l’apartheid était un régime totalitaire. Chaques diffusions données étaient donc contrôlées par le gouvernement.

L'économie sud-africaine fut boycottée pendant l'apartheid mais elle s'est ouverte au monde depuis les années 90. En effet, actuellement l'Afrique du Sud est la première puissance économique d'Afrique et est le seul état africain à ne pas être classé dans le Tiers Monde. Elle appartient aux BRICS (Le Bric désigne le groupe de pays formé par le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. Ces quatre pays sont des superpuissances émergentes). L’Afrique du Sud  est un grand exportateur de produits bruts et un grand producteur industriel. Ses richesses du sous sol sont variées, ce qui lui permet d'être classée au 28e rang mondial.

Pendant l'apartheid, l’Etat imposait une division du travail selon le groupe racial d’appartenance. Ainsi l’économie du pays est fondée sur l’exploitation d’une main d’œuvre noire et  très peu coûteuse. Cette politique est rendue possible à cause des inégalités civiques et politiques dont sont victimes les Noirs, comme par exemple l'interdiction pour ces travailleurs d'avoir des syndicats et de se mettre en grève. Malheureusement, les différences entre les revenus d'un Noir et d'un Blanc sont encore très marquées 14 ans après les premières élections multiraciales. Un Blanc avait un salaire 450% plus élevé qu'un Noir et 400% plus élevé qu'un Métis. Ainsi malgré les différents programmes menés, les inégalités du niveau de vie entre Blancs et Noirs persistent.

De plus, grâce à l'impulsion des pouvoirs publics et de l'action de l'État, l'Afrique du Sud connaît un boom de l'agriculture avec l'intensification des recherches (génétique animale et végétale), de la mécanisation et de l'irrigation. Ainsi la valeur brute de l'agriculture entre 1960 et 1980 est multipliée par huit. Par conséquence, après avoir été un grand importateur de produits alimentaires, l'Afrique du Sud devient un des plus grands exportateurs. L'agriculture n'emploie qui 10% de la population active, et ne contribue qu'à 3% du P.N.B et à 7% des exportations. Elle satisfait pourtant une grande partie des besoins nationaux.

 

apartheid éco

Nous ajouterons que ce pays a les réserves de minerais les plus importantes du monde avec plus de 60 variétés tel que l'or, les diamants, le platine, le vanadium, le chrome et le manganèse. Sa forte production minière lui vaut la première place au rang mondial et lui permet d'exporter vers 80 pays (en Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Extrême Orient). L'or a fait la richesse du pays et demeure son premier produit d'exportation. Environ 40% de tout l’or extrait dans toute l’histoire de l’humanité provient de ces terrains aurifères, les plus riches et les plus profond du monde: par exemple le bassin du Witwatersrand. Le record du prix de l'once d'or a été établi le 21 Janvier 1980 avec un cours à 850 USD (ce qui équivaut à 2477$ actuellement). En moyenne durant le mois de Janvier 1980, l'once était à 675 USD. Cela est du à une forte inflation à cause des prix élevés du pétrole qui elle même est du à l’intervention soviétique en Afghanistan et à la révolution iranienne, qui a incité les investissements sur les métaux.

Bien que dépourvue de ressources pétrolières, l'Afrique du Sud possède une quantité importante de charbo. Ce qui lui permet de fournir le pays en ressources énergétiques en créant du pétrole synthétique à partir de charbon liquéfié. Cela est très coûteux mais permet de couvrir 40% de la consommation du pays. Cette mesure a été mise en place pendant l'apartheid pour pallier au manque de pétrole du aux sanctions économiques. En effet à partir des années 60, une vaste campagne pour l’isolement politique, économique, culturel et sportif de l’Afrique du Sud est mise en place. Dés 1958, l’ANC appelle à un boycott académique de l’Afrique pour lutter contre l’apartheid. En 1968, l’assemblée générale des Nations Unies prie tous les Etats de suspendre leurs échanges culturels, éducatifs et sportifs avec l’Afrique du Sud. Mais cela n’est pas obligatoire. En effet l’équipe de rugby Néo-Zélandaise continue à jouer contre celle de l’Afrique du Sud provoquant des tensions internationales. Voir ici Le 21 juin 1988, le Comité international olympique décide d’isoler totalement l’Afrique du sud pour lutter contre l’apartheid dans le sport, lors des accords de Gleneagles. En 1984, le Sénat américain vote l’application de sanctions contre le régime d’apartheid, connues sous le nom de Comprehensive Anti-Apartheid Act. Voir ici La même année L’ONU décrète un embargo économique et financier contre le pays pour mettre un terme aux sanglantes répressions des manifestants et à la politique d’apartheid. Déjà en 1977, L’ONU avait voté un embargo sur les armes vendues à l’Afrique du Sud. Ente 1990 et 1994 toutes ces sanctions furent peu à peu levées. Ces mesures entrainent la chute des exportations sud-africaine.

 L’Afrique du Sud importe 31,5 % de son revenu national : c'est le plus grand importateur du continent africain. Sa balance commerciale est désormais déficitaire depuis le début de années 2000. Auparavant elle était la plupart du temps excédentaire. En 1987, elle atteignait 9,92% du PIB.

On peut remarquer que deux ans après l'instauration d'une démocratie multiraciale, les structures économiques n'ont pas réellement été modifiées. Le pays est toujours en proie au chômage qui avoisine les 30% et qui touche presque la moitié de la population active chez les Noirs.

Aujourd’hui, un vaste programme est mis en place: le Growth Employment and Redistribution. C'est un programme macroéconomique, visant à favoriser l'investissement privé dans les travaux publics et à stimuler la création de P.M.E par des entrepreneurs noirs. Malheureusement, les investisseurs étrangers restent encore prudents. De nombreuses incertitudes demeurent.L'apartheid économique est donc plus long à abolir que l'apartheid politique.

Si l'on faisait une comparaison avec les autres pays du territoire africain, nous pourrions dire que en ayant 4 % du territoire africain et 6,7 % de sa population, l'Afrique du Sud engendre 30 % des revenus, 40 % de la production minière, 75 % de la production d'acier et 57 % de l'énergie électrique.

 

10 février 2013

Ce sont souvent les Afrikaners qui furent

Ce sont souvent les Afrikaners qui furent désignés comme responsable de l'Apartheid, mais la ségrégation raciale en Afrique du Sud existait déjà avant la mise en place officielle de l'apartheid en 1948.

 

L'Afrique du Sud avant la mise en place de l'Apartheid

 

APARTHEIDLes Afrikaners sont les descendants des premiers colons européens, principalement des néerlandais, qui dès 1652, établirent la compagnie des Indes orientales au cap de Bonne-Espérance. Il s'agissait d'une station de ravitaillement à mi-chemin entre Amsterdam et Batavia. Cette compagnie déçut rapidement les espérances et l'on préféra confier la production à des colons libres appelés vrijburghers (littéralement "franc-bourgeois") plutôt qu'à des employés de la Compagnie. Ces colons libres furent lotis gratuitement dès 1657. Les suivants se virent offrir le passage depuis l'Europe jusqu'en 1717, année de l'arrêt de la politique néerlandaise d'immigration.

Tous ces immigrés étaient originaires des Provinces-Unies, des États de langue allemande, de Suisse, des pays scandinaves, mais aussi de France. En effet, une partie des huguenots fuyant la révocation de l'édit de Nantes s'installèrent au Cap vers 1688. Ces immigrés d’origines variées constituèrent la matrice de la population afrikaner qui permit en quelques générations une fusion culturelle et donnèrent naissance à l'Afrikaner, une langue dérivée du Néerlandais.

Au XVIIIe siècle, la colonie s'étendit largement vers le nord et l'est. En 1806, elle fut conquise et annexée par la couronne d'Angleterre qui promulgua plusieurs lois dont l'abolition de la traite en 1807, puis l'abolition de l'esclavage en 1833. Des milliers d'Afrikaners préférèrent quitter la colonie du Cap alors sous domination anglaise. Ils entamèrent entre 1834 et 1840 un exode connu sous le nom de Grand Trek (migration en afrikaner) pour chercher des terres libres. La découverte en 1867 de gisements de diamants et d'or aggrava la situation des Noirs. En effet les mineurs noirs ont des droits et une mobilité limités. A partir de 1885, un complexe fermé, directement relié à la mine est créé, dans lequel les mineurs noirs sont astreints à résidence. Une guerre oppose les Anglais aux Afrikaners entre 1899 et 1902 pour la possession du riche sous sol africain. Elle se solde par une annexion totale des territoires sud africains par les Anglais.

APARTHEID2En 1910, l'Union sud-africaine est créée. Elle regroupe les colonies du Cape et du Natal, l'État libre d'Orange et Transvaal, et dispose d'une autonomie. Elle s'administre directement, mais son souverain reste le monarque britannique.

En 1948, l'Apartheid rentre dans le vocabulaire politique. En effet, le parti national purifié de Daniël François Malan, mouvement ultranationaliste qui prône la séparation entre Blancs et Noirs, remporte les élections et en conséquence  met en place l'Apartheid.

 

 

L'apartheid

 

Différentes lois réduisent peu à peu les droits des Noirs. En 1949, des lois sont promulguées pour interdire le mariage et les relations sexuelles entre différentes "races" . L'immorality act rend les relations sexuelles illégitimes entre groupes raciaux et font d'elles un crime plus grave que les relations adultères au sein d'un même groupe racial. La même année, le communisme est supprimé et une répression de l'opposition est mise en place. De plus, le droit civil laisse une marge importante d'interprétation aux officiers de police. Ainsi, la police peut investir les domiciles des particuliers sur de simples présomptions.  Ils peuvent interroger et détenir toutes personnes considérées comme suspectes.

APARTHEID3Les années 50 voient la mise en place du "grand apartheid"  qui vise à refouler les populations indigènes vers des régions rurales bien délimitées. Les "réserves" indigènes sont appelées homelands (" patrie") ou bantoustans. En 1950, le Group Areas Act est votée. Elle délimite des zones de résidence selon les catégories raciales. Les noirs dépendent administrativement d'une réserve en fonction de leur origine ethnique. Ces dernières sont localisées sur des terres non utilisées par les Blancs. Les populations blanches et non blanches ne peuvent pas être mélangées, ils vivent séparément. Les réserves sont administrées par les Noirs et la loi prévoit qu'elles deviennent plus tard indépendantes afin d'obtenir une république d'Afrique du Sud officiellement et totalement blanche. APARTHEID4L'accès aux territoires des Blancs, c'est à dire 87% du territoire, ne leur est autorisé que pour travailler. Pour les employés qui y travaillent, ont a aménagé de grands quartiers à la périphérie des villes: des Townships. L'exemple de Sophiatown reste tristement célèbre. En effet, ce quartier pauvre et pourtant animé, fût vidé de ses 60 000 habitants en quelques heures et rasé. Le bruit et la musique dérangeait la population blanche. Ils furent déplacés dans un nouveau quartier plus à l'écart: Soweto. En 1952, une loi est promulguée obligeant le port d'un passeport intérieur pour les Noirs afin de mieux contrôler leurs déplacements. L'année suivante, la loi de separate amenities act sépare les différentes populations dans les  lieux publics. De plus la bantu education act fixe une éducation plus singulière pour les Noirs, pour un coût 20 fois moins élevé que pour les Blancs. Le 31 mai 1961, l’Afrique du Sud rompt ses derniers liens avec le Grande Bretagne car la république d’Afrique du Sud est officiellement proclamée, provoquant son retrait du Commonwealth. 

Ces dérives totalitaires (multiplication des pratiques d'inquisitions, tentions arbitraires et tortures) offrent àAPARTHEID5 la minorité blanche (qui représente 10% de la population) l'apparence d'une démocratie respectueuse des droits fondamentaux. En effet, seuls les électeurs afrikaners et les électeurs anglophones peuvent voter et sont pour la majorité pour le durcissement du régime. Cela se traduit par un durcissement de la répression: nous pourrions citer comme exemple le massacre de Sharpeville en 1960 et le procès contre les leaders de l'opposition noire, comme celui de Rivonia, entre 1963 et 1964 qui condamne Nelson Mandela et sept autres coaccusés à la perpétuité.

APATHEID_6Le 16 juin 1976, des jeunes noirs se rassemblent à Soweto pour manifester contre l'imposition de l'enseignant en langue afrikaans. La manifestation dégénère lorsque la police ouvre le feu. On dénombre 23 morts et 220 blessés. Ce massacre d'enfants bouleverse l'opinion mondiale et enflamme les Townships puis les grandes villes. Ces manifestations durent huit mois.

Nul n'aurait pu prédire la chute ou la survie du régime d'Apartheid dans les années 80. En effet, l'Afrique du Sud semble isolée par rapport au reste du monde en raison du durcissement progressif des sanctions décrétées par L'ONU (en particulier de l'embargo économique), mais aussi sur les milieux sportifs, artistiques et intellectuels sud-africains. Une révolte intérieure se généralise, attisée par une organisation politique, appelée United Democratic Front, qui n'est autre que la vitrine légale de l'ANC (Congrès national africain, fondé en 1912). Pourtant cela ne semble pas menacer réellement le régime qui continue à pratiquer une répression féroce avec l'imposition d'un couvre feu, l'assassinat ciblé de leaders et de sympathisants de l'opposition et l'emprisonnement des principaux opposant à l'instar de Mandela.

La fin de la guerre froide est synonyme de changement et de la dédiabolisation de l'opposition noire autrefois soutenu par les communistes.

 

L'abolition de l'apartheid

 

Lorsque Frederik De Klerc accède au pouvoir en 1989, grâce à un régime réformiste, les Sud Africains ont cinq ans, le temps de son mandat, pour sortir de l'apartheid. L'ANC fait alors savoir par l'intermédiaire de la déclaration de l'Harare, qu'elle est prête à négocier à condition que l'état d'urgence soit levé. Elle demande aussi que tous les prisonniers politiques soient libérés, que les organisations dissoutes soient légalisées et demande la suspension de la peine de mort.

Le 2 février 1990, De Klerc prononce un discours devant le parlement qui satisfait les exigences de l'ANC. En effet, il déclare la libération de Nelson Mandela, (Vidéo) le plus vieux détenu politique du monde (27 ans). Une liesse populaire envahit les rues et passe en direct sur toutes les chaines internationales. ( Vidéo)

En août 1991, la branche armée de l'ANC suspend ses activités. La même année, la plupart des lois de l'apartheid sont annulées grâce à la signature d'un accord national de paix. L'opinion publique est pour la poursuite des réformes. Elles aboutissent un an et demi plus tard, grâce à des négociations et à une formule de transition approuvée par la majorité des forces politiques du pays.

En décembre 1993, le parlement adopte la Constitution intermédiaire. En avril 1994, les premières élections libres et multiraciales sont organisées et offrent une large victoire à l'ANC avec environ 63%.

 

APARHTEID_7Le 10 avril, Nelson Mandela prête serment et devient le premier président noir du pays.

La Constitution définitive du pays est adoptée en 1996 par le parlement issu des urnes.

La transition de la sortie de l'Afrique de Sud s'est faite en douceur, cependant des violences sont perpétrées par les ultranationalistes blancs ainsi que par des révolutionnaires noirs voulant poursuivre la lutte armée. Le pays connaît alors une vague d'attentats et des putschs avortés.

Les négociateurs et les constituants eurent pour tâche d'installer un régime démocratique qui satisfasse les aspirations du plus grand nombre, tout en ménageant la sensibilité d’une population hier dominante qui n'était pas encore habituée à la perte du pouvoir. Ce "glissement" s'effectua de façon progressive et par le maintien en place des fonctionnaires blancs, pour une durée de cinq ans.

Mandela s'entoure après son élection de deux vice-présidents issus pour l'un de son parti et pour l'autre de la population blanche, qui n'est autre que De Klerc. Il nomme un gouvernement d'union national.

Ce gouvernement porte une grande importance au droit culturel et politique des minorités, y compris la minorité blanche. De plus, une commission de vérité et de réconciliation est mise en place. Celle-ci est présidée par l'Archevêque Desmond Tutu. Elle auditionne les victimes, les auteurs de crimes politiques et les grands corps de la nation pour rendre la parole à ceux qui en furent privée, tout en faisant la lumière sur les crimes de l'apartheid.

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Nelson Mandela, le héros de la lutte des Noirs contre l'apartheid a su acquérir dans les années 90, une popularité auprès des Blancs grâce à ses actions volontaristes dans un registre symbolique et identitaire auxquelles les Afrikaners étaient particulièrement sensibles. Il clôture par exemple son discours de prise de fonctions par des mots en afrikaners: "Wat is verby verby", ("Ce qui est passé, est passé") et n'hésite pas à entonner en public  "Die Stem", l'hymne des Blancs. Mandela s'affiche comme étant le premier supporter de l'équipe national de rugby, lors de la coupe du monde de 1995, organisée par l'Afrique du sud et remportée par les "Springboks".

Il est aussi l'incarnation du nouveau leader du "volk", ordonnant la direction à suivre. Il est rassembleur et bienveillant, juste et sévère. Sa popularité augmente encore lorsqu'il décide de ne pas briguer un second mandat. Cela lui permet de conserver un prestige moral sans égal.

Le miracle sud-africain, la fin de l'apartheid, reste un miracle inachevé, comme en témoigne les profondes césures sociales et spatiales qui continuent d'entraver la vie quotidienne du plus grand nombre des sud-africains. Mais ce miracle a tout de même bien eu lieu.

 

 

10 février 2013

Introduction

Nelson Mandela a écrit dans son livre Un long chemin vers la liberté, parût en décembre 1996, « Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit. », tel pourrait être la définition de la politique de l'apartheid.

Le racisme est une théorie selon laquelle il existerait une hiérarchie des races, et qui conduit à la nécessité de préserver la race dite supérieure de tout croisement. Cela lui donnerait un droit de domination sur toutes les autres races. Ces comportements conduisent à la ségrégation ou à la discrimination raciale.

L'apartheid est le nom donné à la politique de ségrégation raciale conduite à partir 1948 en Afrique du Sud par le Parti National et qui fut abolit en 1990. « Apartheid » signifie en effet « séparation » en afrikaans. Ce dernier assurait l'hégémonie de la population blanche à l'encontre du reste de la population. Il s'articulait autour de la politique, de l'économie, du social et de la géographie du territoire d'Afrique du Sud. La population était divisée en quatre groupes raciaux distincts ; les Blancs, les Indiens, les Noirs et les Métis. Jean Ziegler, né en 1934, décrit l'apartheid comme étant « l'expression institutionnelle de l'idéologie raciste coloniale la plus brutale »

L'apartheid est né officiellement juste après la seconde guerre mondiale, à une époque où s'ouvre une phase de décolonisation et d'indépendance pour la plupart des pays africains. A l'inverse, durant cette même période l'Afrique du sud s'enfonce inexorablement dans un système raciste d'oppression. Ainsi on peut se demander en quoi l'apartheid a-t-il marginalisé l'Afrique du Sud par rapport au reste des nations? Dans une première partie, nous verrons l'Histoire de l'apartheid, puis notre seconde partie portera sur l'économie. Dans une troisième partie, nous étudierons les différentes conséquences liées à cette politique.

10 février 2013

Roche Alexandrine 1ES1 Piard--Levesque Marion

 

 

Roche Alexandrine                                                                                                          1ES1

Piard--Levesque Marion                                                                                      Année 2012-2013

Kirsch Sarah                                                                                                        Lycée Louise Michel

 

 

 

Contraintes et libertés

Le racisme au XXème siècle, l'exemple de l'apartheid

 

En quoi l'apartheid a-t-il marginalisé l'Afrique du Sud par rapport aux autres nations ?

 

apartheid 

 

M.Oumarou, professeur de Sciences économiques et sociales

M.Gouesmel, professeur d'Histoire Géographie

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Le racisme au XXe siècle: l'exemple de l'apartheid
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